Réaction de notre Étude suite à la publication d’une série d’articles dans Le Soir
Suite à la publication d’une série d’articles dans Le Soir, notre Étude tient à exprimer sa profonde indignation face à une campagne médiatique injuste, déloyale et destructrice. Loin d’un travail journalistique rigoureux, ces publications s’apparentent à une entreprise de dénigrement ciblée, fondée sur des affirmations mensongères, des amalgames douteux et une volonté manifeste de nuire — à notre Étude comme à la personne de l’huissier de justice Leroy.
Au-delà des critiques adressées à notre profession, les auteurs de ces articles ont délibérément choisi de cibler nommément Maître Leroy, dans des termes calomnieux. Ce ne sont pas des faits, mais des accusations travesties, présentées de manière à porter une atteinte grave et injustifiée à son honneur, à son image et à sa réputation. En dressant un portrait déformé et accusateur, ces publications dénaturent le sens de son engagement professionnel et humain, et participent à une mise en cause publique qui ne repose sur aucun fondement.
Notre Étude tient à réagir avec clarté, fermeté et responsabilité.
Contrairement aux principes élémentaires du journalisme, les auteurs n’ont pas cherché à comprendre notre métier, ni à refléter honnêtement nos réponses. Nous avons pourtant pris le soin de répondre, dans les délais impartis, à l’ensemble des questions posées – avec précision, transparence et bonne foi. Nos réponses, pourtant argumentées, circonstanciées et vérifiables, ont été ignorées ou écartées, comme si leur inclusion risquait de contredire un récit préconstruit.
Nous dénonçons un travail journalistique qui, loin de s’appuyer sur une enquête équilibrée, repose sur une approche partiale et approximative. Il en résulte une représentation faussée de notre action quotidienne, portant atteinte à l’honneur d’une équipe pleinement engagée dans l’exercice d’une mission de service public. Cette présentation biaisée nuit gravement à la juste compréhension de notre rôle dans l’écosystème judiciaire et social belge.
Notre priorité quotidienne n’est pas de contraindre, mais de trouver des solutions. Nous intervenons dans une logique de service citoyen, centrée sur l’écoute, la médiation et l’accompagnement. Chaque dossier est pour nous l’occasion de favoriser le dialogue et d’aboutir, autant que possible, à un règlement équilibré, respectueux des droits et des réalités de chacun. Nous mettons tout en œuvre pour que les procédures restent humaines.
Cette approche, que nous assumons pleinement, repose sur des résultats concrets :
80 % des dossiers confiés à notre Étude sont traités et réglés en phase amiable, sans qu’aucune procédure judiciaire ne soit lancée.
Seuls 10 % nécessitent une intervention judiciaire en dernier recours, lorsque la médiation échoue ou que le dialogue est rompu.
Tous les courriers reçus dans les dossiers en gestion font l’objet d’une réponse circonstanciée, dans un délai raisonnable, et avec une attention constante portée à l’écoute et à la transparence.
Notre action repose sur une conviction forte : chaque situation est unique, et mérite une approche sur mesure. C’est pourquoi nous offrons à chaque citoyen en difficulté un contact direct avec notre équipe, un accès à un extranet personnel sécurisé, un accueil téléphonique dédié, et la possibilité de se présenter au guichet sans rendez-vous ou sur rendez-vous, selon ses contraintes. Nos services sont accessibles en 10 langues, afin d’assurer une prise en charge inclusive et respectueuse.
Cette proximité, peu de structures comparables peuvent l’offrir à ce niveau de qualité et de constance.
Nous proposons quotidiennement des plans d’apurement, négociés avec attention et mis en œuvre dans le respect des capacités de remboursement réelles du citoyen. Nous relançons gratuitement ces plans pour éviter leur rupture en cas d’oubli ou de difficulté ponctuelle. Et lorsque la situation financière est manifestement bloquée, nous n’hésitons pas à classer des dossiers, sans frais, par souci de justice sociale. Nous acceptons également des plans à très faibles montants, parfois symboliques, pour les personnes en grande précarité. Cela ne fait pas les gros titres, mais cela fait une vraie différence. Nous faisons tout pour empêcher l’ajout de frais inutiles. Cette rigueur est garante de notre impartialité, de notre transparence et du respect strict de notre déontologie.
Nos processus sont encadrés par des audits réguliers, tant internes qu’externes, y compris par la Chambre nationale des huissiers de justice. La Chambre et l’Ombudsman ont eu connaissance de certains dossiers traités par notre Étude. Ces dossiers ont été contrôlés, validés et reconnus conformes. Aucune irrégularité n’a été constatée. Nous regrettons profondément que ces éléments n’aient donné lieu à aucune prise de position publique de la part des instances professionnelles, alors qu’elles disposaient des preuves nécessaires pour rétablir les faits. Ce silence contribue, malheureusement, à laisser se propager une image erronée de notre profession.
L’article publié nous attaque sur des bases partiales, en ignorant sciemment notre fonctionnement réel. Il déforme les faits, amalgame des pratiques qui ne sont pas les nôtres, et caricature une profession dont le rôle est pourtant fondamental dans l’équilibre social et économique. Un tel traitement nuit à la compréhension du rôle que nous jouons, et ne sert ni les auteurs, ni le journal qui les publie – et encore moins l’intérêt public.
Nous continuerons, malgré ces attaques, à exercer notre métier avec intégrité, humanité et responsabilité. Nous restons ouverts au dialogue, comme nous l’avons toujours été, avec les institutions, les médias et les citoyens. Mais nous refusons d’être désignés comme boucs émissaires d’une crise sociale plus large, alors que nous œuvrons au quotidien, souvent dans l’ombre, à des solutions justes, équilibrées et respectueuses de chacun.
Notre justice commence par l’écoute. Et nous continuerons à écouter, à accompagner, à servir.